Présentation Grandes Serres du Jardin des Plantes
La nature fait preuve de créativité… Des plantes primitives aquatiques ayant conquis la terre aux végétaux résistant au désert, enfoncez-vous, dans les grandes serres, au cœur d’une flore à la vitalité fabuleuse. Un retour aux origines… de l’Homme !
On y pénètre presque respectueusement, par un péristyle art déco aux allures de cathédrale. Et pour cause… les forêts tropicales humides, à l’honneur de la première serre, sont des sanctuaires de la biodiversité, où un seul hectare peut abriter plusieurs centaines d’espèces d’arbres. D’Afrique, d’Amérique, ou encore d’Asie du Sud-Est, les végétaux forment une jungle rêvée.
Dans la longue galerie attenante, la chaleur est celle des déserts et milieux arides (États-Unis, Mexique, Sahara, Australie…). Afin de résister à l’aridité, tout est bon : s’enterrer comme les plantes-cailloux, stocker l’eau dans des tissus à l’image des cactus, se mettre en dormance dans des graines lors des périodes sèches…
Direction suivante : la Nouvelle-Calédonie ! L’archipel d’Océanie méritait bien une serre dédiée. Sur ces terres, longtemps isolées, les végétaux se sont spécialisés à l’extrême : 76 % des espèces n’existent nulle part ailleurs ! La serre présente cette flore dans toute sa diversité, à travers cinq milieux : la forêt humide, la forêt sèche, le maquis minier, la savane et la mangrove.
Une dernière serre retrace la longue histoire de l’évolution des plantes, de leur conquête de l’espace terrestre à l’apparition de la fleur. Représentants modernes d’espèces apparus anciennement — fougères, conifères, prêles —, pièces fossiles ou reconstitutions de végétaux éteints...
Tous ces bâtiments, classés Monument historique, ont été rénovés de 2005 à 2010. Le but ? Leur redonner leur apparence originelle et préserver leur magie, tout en modernisant leur fonctionnement. Quatre serres sont désormais ouvertes au public, au lieu de deux. Elles transmettent, grâce à une scénographie repensée, un message essentiel : pas de vie humaine sans flore.