Présentation Grotte des Combarelles
Avec plus de huit cents figurations pariétales très majoritairement gravées, la grotte des Combarelles, découverte en 1901 et authentifiée par L. Capitan, H. Breuil et D. Peyrony, est à juste titre considérée comme un sanctuaire majeur de la culture magdalénienne. Au-delà du porche, fouillé par E. Rivière dès 1892, s'enfoncent deux galeries divergentes. La plus importante, ouverte à la visite, est un couloir étroit affectant un tracé en zig zag sur plus de 240 mètres de long. Le bestiaire, finement gravé et plus rarement dessiné en noir, évoque une faune diversifiée incluant chevaux, rennes, bouquetins, mammouths, rhinocéros, ours, félins et quelques bovidés; la lecture de ces gravures animalières, largement enchevêtrées, est facilitée par un traitement souvent réaliste qui les distingue nettement d'un ensemble exceptionnel d'une cinquantaine de figures anthropomorphes, beaucoup plus schématiques, et de quelques signes, notamment des tectiformes. L'ensemble est attribué au Magdalénien récent, aux alentours de - 13 000.