Présentation Château du Lude
Situé au milieu des bois de la Sologne orléanaise le Château du Lude anime de son charme et de son mystère un site enchanteur dont l'origine se perd dans le lointain des premiers Siècles de notre Histoire. C'est là qu'en bordure de la voie romaine d'Orléans à Limages, franchissant à gué le Cosson, fut édifié sur pilotis, au milieu de maris qui offraient leur protection naturelle, un premier établissement gallo-romain, à proximité d'un point d'eau, encore en service, dont l'abondance et la fraîcheur ont pus justifier le choix de ce site.
Les pilotis, toujours existent, ont servi par la suite de fondations à une construction médiévale, entourée de douves, qui c'est fortifiée selon le système de défense en forme de pentagone, dans lequel le donjon, grosse tour carrée aujourd'hui disparue, faisait fac au bâtiment de la poterne où l'on accédait par un pont-levis.
Puis sous l'influence de la Renaissance, l'ancien Château se transforma et le corps de logis bénéficia d'embellissements et de décorations. AU siècle dernier la cour intérieure, fermée jusqu'alors, fut ouverte par la démolition du donjon et du corps de bâtiment reliant ce dernier à la poterne. Tel qu'il se présente actuellement le château appartient dans son ensemble architectural aux XVe, XVIe siècles. On distingue encore par endroits les dorures partiellement effacées des plombs de faitage moyenâgeux.
Le Lude, érigé en Vicomté sous Louis XIII, est un type de ces vieilles demeures qui ont peu changé de mains au cours des siècles (trois familles en ont été propriétaires depuis le Moyen Age) et qui n'ont jamais cessé d'être habilitées malgré le dommage des guerres, de Cent Ans et de Religion notamment, et la charge des restaurations consécutives. Louis XI y est venu chasser et, en souvenir de ses visites, une partie de l'ancien domaine a conservé le nom de Bois du Roy.
Le bâtiment situé dans le parc et aménagé en chapelle anglo-normande à la fin du siècle dernier était la grange d'une ferme qui servait de basse-cour au château. Face aux communs, une ancienne orangerie Louis XIII a conservé sa façade originale faite de briques placées de chant.